Chroniques poétiques

Les chroniques poétiques d’Alix Lerman Enriquez

Sous l’aube séculaire, les roses hérissées de soleil, m’offraient leur incandescence et leur pureté spectrale. De leurs pétales, devenus blonds à l’aube, s’exhalait une rougeoyance légère, comme les vestiges d’une larme de rosée, les restes d’une goutte de parfum éphémère.

Je me reposais à l’ombre de cet arbre sculpté d’ébène et d’aube nouvelle. Les nervures de son tronc noir et or, creusaient à même le bois, des trouées de lumière où s’engouffrait la promesse d’une soierie légère, d’une herbe, d’une violette : délicates excroissances promises à la lueur du jour ou au vent de l’aurore.

L’arbre sculpté dans le ciel, étendard d’un azur, éraflé de lumière, m’offrait alors cet havre de paix et ce gite provisoire à l’ombre d’un soleil rouge et matinal qui m’éblouissait.

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