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Alix Lerman Enriquez

Les notes d’Alix Lerman Enriquez

Willy Ronis, le photographe de l’intime

Dernièrement, l’on m’a offert un joli livre de photographie de Willy Ronis. Photographies en noir et blanc comme il se doit. Photos sobres comme il se doit. Pudiques aussi même si certaines explorent l’intime, la nudité de la femme, si belle à ses heures. Toujours sensuels, épurés, pleins de finesse. Jamais voyeuristes ou violents, les clichés du photographe saisissent l’instant de tendresse, l’intimité extrême.

Dans ses œuvres qui sont autant d’exquises esquisses, Willy Ronis sait toujours faire preuve de retenue et d’infinie délicatesse. À chacune de ses images, c’est une introspection poétique qu’il nous offre dans un silence bienveillant, un recueillement salutaire et pudique, sublime à en couper le souffle.

Monsieur Ronis, vous n’êtes plus parmi nous, mais votre passion nous contamine encore et toujours. Vos portraits spontanés de femmes, d’enfants, d’hommes qui rient, qui pleurent ainsi que l’extrême sensualité qui en émane m’émeuvent au plus haut point. C’est que vous avez l’art et la manière de retranscrire le sublime dans l’intimité des alcôves, de hisser au rang de poésie l’intériorité de chaque être irradiant les visages que vous avez immortalisés avec tant de bienveillance avec tant d’humanité.

Merci Willy Ronis de m’avoir fait connaître et transmis votre passion de la photographie. Elle est chez vous une véritable poésie de l’intime. Merci infiniment.

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